lundi 14 avril 2014

































La saison de The Walking Dead est finie, le printemps arrive, mais tu ne comptes pas sortir faire la foire, et tu as déjà regardé ton épisode de Game of Thrones frénétiquement au petit déjeuner. Pour ce soir tu n'as pas de plan, et tu te dis " mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir foutre ce soir ?" . Et je vais te répondre, mais découvre mon ami. DECOUVRE !














L'an dernier j'ai eu cet énorme coup de foudre pour la série Vikings, qui se promène entre le docu et la fiction. C'est beau, ça raconte l'histoire des Vikings en se l'appropriant, c'est couillu, la musique est top, le générique est sympathique, et les décors sont époustouflants. Mais ce qui l'est plus encore c'est qu'on y aborde plein de petits détails très importants, qui te mettent dans le bain de l'époque en restant confortablement étalé dans ton canapé, ou ton lit, ou ta chaise de bureau si tu es pauvre comme moi. Il y a des gentils, des méchants, des gens comme toi et moi qui ne font pas toujours les bons choix. Des femmes fortes, des types à moitié nus, mais surtout, surtout, il y a des vrais morceaux d'histoires dedans. Tu apprendras par exemple pourquoi les Vikings utilisaient ces bateaux spécifiquement, et pourquoi c'était intelligent. Tu apprendras la hiérarchie, l'esprit des clans, l'origine de leurs coutumes, et en plus c'est tout plein de bagarres sanguinolentes et de cultures qui s'entrecroisent. La saison 2 est en cours, tu peux te faire plaisir en regardant la première d'une traite si tu veux. Et si tu l'achètes, tu verras que les coffrets sont fort jolis.















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Pour rester dans le docu-fiction, j'ai craqué pour Black Sails. Alors j'entends déjà " oui mais avec ton penchant pour les pirates c'était obligé que tu finisses par y passer". Sachez que j'ai boudé cette série. J'ai boudé cette série parce que je m'attendais à du petit lait, à du "pirates of the Carribean" like. Je m'attendais à une soupe pour adolescents, avec des personnages copiés-collés. Mais j'ai cédé. J'ai regardé le premier épisode, puis le second, puis j'ai englouti la première saison et je sue d'envie pour que la seconde arrive très très vite. C'est extrêment bien documenté, c'est beau, c'est réfléchi, l'intrigue est bien ficelée, les personnages sont à la fois attachants et détestables. On y voit les différentes facettes de la piraterie : ceux qui sont là parce qu'ils sont pourris jusqu'à l'âme, ceux qui sont là par vengeance, ceux qui recherchent simplement la liberté, et ceux qui jouent un rôle de vilains mais qui sont foncièrement bons. On aborde la mort de la piraterie, les mutineries, le commerce, et on sent venir l'évidence de la fin d'une ère. Les batailles navales sont détaillées de manière à ce qu'on vive vraiment le moment, et pas simplement stratégiquement mais aussi en tenant compte de la peur, de l'échec, des dégâts subits et infligés, des trahisons, des ratés du matériel. Et le générique me transcende à chaque fois. On aborde la croisée des destins, la vitesse à laquelle ceux-ci déchantent et changent.















Alors qu'est-ce qu'on fait ce soir, plutôt Vikings, ou plutôt Pirates ? 
A vous de choisir quelles voiles vous soutiendrez.

En attendant vous pouvez aussi aller faire un tour sur la chaîne Youtube ou passer faire un coucou sur Twitter. Ou encore envoyer vos candidatures pour le prochain Today's WTF Dreams à l'adresse mail KPMHblog@gmail.com. A bientôt !


Popee











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mardi 8 avril 2014










Pour le premier Today's WTF Dreams participatif, j'ai choisi celui de Tote parce qu'il est concis, drôle, et bien formulé. Prenez-en de la graine. Sans plus tarder, place au WTF.





" J'ai rêvé que des enfants étaient tout à coup enfermés dans un miroir. Ils avaient trop peur et tout mais bon, c'était Batman qui avait fait ça pour les protéger. Ils ont du le supplier de les libérer, et au moment de partir, quelqu'un avait oublié sa mitaine."







Merci bisous.



N'oubliez pas que pour participer, vous pouvez envoyer vos rêves sur l'adresse KPMHblog@gmail.com.

That's all Bitches







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jeudi 6 mars 2014








On regarde une série qui traite des zombies - In the Flesh. Mais attention, elle sort des sentiers battus. Cette mini-série Britannique diffusée initialement sur BBC Three - et plus tard chez nous sur Arte - m'a personnellement tapé dans l'oeil, un peu tard puisque sortie en 2013. Sans plus tarder, le synopsis: Quatre ans après sa mort, Kieren Walker reprend sa place au sein de sa famille et retrouve ses marques dans le village où il a toujours vécu. Personne ne pensait le revoir un jour. Seulement peu après son décès, par une étrange nuit, des milliers de personnes décédées se sont réveillées. Après des mois de réadaptation et de médication, ces zombies sont aujourd'hui rendus à leurs familles.

















Des zombies qui ont des pensées. Des sentiments. C'est personnellement ce qui me trouble depuis l'enfance. J'ai toujours eu peur de cette possibilité : m'imaginer morte et revenue sous cette forme, en continuant d'avoir des ressentis, de pouvoir les analyser, de pouvoir les comprendre. Imaginez-vous une seconde vous rappeler d'avoir tué, broyé, ingéré vos congénères. A moins d'être un sacré tordu, ce genre de sentiment vous est normalement inconnu. Cette série aborde le sujet d'une manière tout à fait innovante et pour ma part attendue.


Si vous êtes aussi tentés que je le suis, faites vous un plaisir, regardez quelque chose de différent, qui fera peut-être bouger un peu votre vision du sujet. Revisiter le mythe du mort-vivant de façon moderne reste assez peu abordé, mais du sang neuf après les Revenants, c'est toujours bon à prendre. 3 épisodes sont pour le moment disponible, une saison 2 a été commandée. On espère la voir arriver en grandes pompes cette année. Et vous ? Vous en pensez quoi ? Le mythe du zombard revisité, bonne ou mauvaise idée ?



Popee




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mercredi 26 février 2014

Voilà enfin le premier épisode de la série Youtube que Panda et moi-même lançons aujourd'hui. N'hésitez pas à commenter, à mettre un pouce vert, un commentaire, à nous dire si vous aimez, ou si ça pue grave des pieds. Pour l'instant la qualité de son est vraiment toute pérave de mon côté mais ça va se corriger.






Popee




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J'étais en compagnie d'un ami, et nous joggions avec un groupe de personne assez important - je dirais une trentaine de personnes. Je portais une serviette rouge autour du cou, et mon compagnon était habillé de vêtements de ville - tenue parfaite pour de la course à pieds. Tous en rang deux par deux. Au bord d'une carrière d'équitation ( oui premier couack ) qui elle-même était au bord d'une zone portuaire ( mais tout à fait ). Un des types du groupe se met à gueuler nerveusement qu'on "fait que du plat, qu'il veut du dénivelé et qu'on est rien qu'une bande de tapettes. Pendant qu'une troupe de nenettes un peu greluches tente de me piquer mon duo de course, j'explique au mec que la prochaine fois qu'il me parle de cette façon je lui "péterais les dents parce qu'on dit s'il te plait".

On se décide tous à changer de coin pour trouver du dénivelé, en prenant un bateau-mouche. Sur la mer. Mon duo et moi nous mettons à l'écart, et je constate qu'un type à côté de nous à des mèches roses et s'appelle Benjamin. Je prends conscience dans mon rêve qu'un ami de lycée s'appelait Benjamin. Le temps de cette réflexion, tout le monde est parti sans moi puisque nous avons accosté aux abords d'un centre commercial souterrain ( WTF ). Les hôtesses fringuées façon 5e élément version noir et blanc m'indiquent que le groupe est parti de ce côté. J'entends une moquerie venant d'une nana au téléphone : " elle a perdu son groupe la teubée, en plus elle est trempée." Je constate que j'ai perdu ma serviette. Impossible de retrouver le groupe. Donc mon duo. Je me réveille.





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mercredi 19 février 2014



C'est avec un peu de recul que j'écris cet article. J'en avais d'autres en stock, et bien préparés, mais ça m'a semblé important de mettre celui-ci en avant. Pour ceux qui ont l'habitude de me suivre, depuis mes débuts sur les internets, il est à peu près acquis que je ne me mêle que très rarement aux opinions politiques et aux questions d'éthiques. Je suis en générale objective et je possède mes propres convictions.


Malgré mon ouverture d'esprit, j'avais prit le parti de ne pas participer aux débats sur tout ce qui touche la communauté homosexuelle ces derniers temps, je soutiens mes proches homosexuels individuellement dans leurs combats respectifs, et j'essaie d'être un bon soutien, une amie. Mais depuis quelques jours, je vois circuler un article sur Facebook, Twitter, et autres. Je parle de cet article concernant le travail d'un photographe - Braden Summers - qui reçoit beaucoup de retours et de support. Cet individu s'est récemment rendu dans 6 pays différents, pour " montrer que l’amour est partout, peu importe votre culture, peu importe votre sexualité." d'après son projet, et les dires de Daily Geek Show.


Il est mentionné dans l'article du Daily Geek Show que "le photographe new-yorkais Braden Summers a eu l’idée de cette nouvelle série de photos alors qu’il était fatigué des images de la communauté LGBT déformées dans les médias et de voir que toutes les images emblématiques de l’amour qui viennent à l’esprit soient les couples hétérosexuels. Il a donc décidé de prendre les choses en main en essayant de provoquer un changement dans l’esprit de tout le monde.
Braden a voyagé dans le monde entier pour créer ces scènes romantiques jouées exclusivement par des couples homosexuels. Le photographe a intitulé cette série «Tout amour est égal». Avec un ami producteur, il s’est rendu à Paris, en Inde, au Liban, en Afrique du Sud, au Brésil et aux États-Unis pour travailler sur ce projet qui a duré six semaines."


Voici ma réaction face au contenu de son travail et de cet article. L'idée est louable. Les images sont belles. Oui. Mais le but est manqué. Cet homme était fatigué de l'image collée à la communauté LGBT, et pourtant, à mes yeux, il n'a fait que renforcer cette image.


Comprenez par là que le fait de photographier des scènes créées de toute pièce, plus irréalistes les unes que les autres ne redore pas l'image d'une communauté qui se débat pour être reconnue. Je ne pense pas que les LGBTs se sentent soutenus par l'idée d'un reportage exclusivement basé sur l'amour liant un homosexuel à un autre, dans des cadres idylliques, via des scènes jouées par des mannequins - homosexuels ou non - et dont les scénarios sont improbables.


Un mariage lesbien en habits traditionnels dans l'Inde actuelle, deux Libanaises respectant leurs traditions, s'aimant librement, c'est un rêve. Pas une réalité. C'est ce que l'on voudrait oui. Mais ce n'est pas représentatif de l'actualité des libertés homosexuelles.


J'aurais préféré qu'il définisse son travail par l'envie de voir ses idées se réaliser plutôt que de prétendre vouloir défaire l'image créée par les médias. Il ne redresse en rien l'image des LGBTs.


J'essaie de vous dire une chose : Pour les gens qui soutiennent le mouvement, oui les images sont belles et porteuses d'espoir. Elles choquent certains membres de cette communauté, certains soutiens de cette communauté, mais ceux qui sont choqués peuvent comprendre le but de la manoeuvre même s'il n'est pas atteint. Mais je me mets dans la peau d'un opposant à la communauté LGBT, d'une personne ne comprenant pas une sexualité et une manière de penser différente de la leur. Ce qu'ils voient ? Des mensonges. Deux Africaines qui s'aiment librement, sans un regard accusateur. Deux hommes en terrasse de café qui s'embrassent sans attendre un monde autour d'eux pour les juger. Deux autres, assis dans la rue, lisant, naturellement assis par terre ( Louisy Joseph, on ne t'a pas demandé de chanter, s'il te plait, ne.. Non. ) un sourire gigantesque aux lèvres.


Peut-on me dire ce qui est représentatif de la réalité ici? Des figures de mode ? En grandes pompes ? Des clichés ? Des gens acceptés comme ils sont, beaux, et bien apprêtés, dans des cadres merveilleux ? Braden - je me permets de t'appeler Braden, ne me frappe pas - rapproche-toi de ton but. Va aux bouts des choses. Soit humaniste. Pas publicitaire. Tu ne prépares pas la prochaine couv' de Vogue. Pourquoi ces plastiques parfaites. Elles ne font qu'accentuer le côté irréel de ton travail. Ne penses-tu pas que tu donnes une occasion rêvée pour certains de victimiser un peu plus la communauté LGBT ? D'y coller une étiquette solide ? Et pourquoi uniquement des couples homosexuels si ton intention et de montrer que tout amour est égal ? Des homos, des hétéros, des vieux, des jeunes, des moches et des beaux. Des fatigués, des tristes, des enjoués, des calmes. Des harcelés, des méfiants, des têtes hautes face à l'affront constant de ce que certains appellent un amour pas naturel. Montre-nous tout ça. C'est ce qui est représentatif de ton envie. Alors que tout dans ton "reportage" sonne si faux, si creux. Et c'est dommage. Et c'est triste.


Les moyens étaient là, à ta disposition. Mais comme un étudiant un peu perdu, tu avais l'intention, et tu as foncé droit dans le mur : Celui du Hors Sujet.
Tu auras au moins eu le mérite de soulever un sujet important, et de faire tout de même de belles images. Dommage cependant que celles-ci soient un rêve encore lointain.


Sans animosité, et sans haine


Popee
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mardi 11 février 2014

J'ai réfléchis à une nouvelle série d'articles, légers et courts, que je pourrais publier de manière régulière, puisque, je suis reconnue pour faire des rêves complètement jetés. Sachant qu'écrire mes rêves me permet de m'en souvenir, et que j'aime bien voir à quel point mon ciboulot est siphonné. Si ça vous plait, je serais bien tentée de vous en publier un par semaine. Sans plus attendre le numéro 1 des :





Nous étions six jeunes en cavales, tentant d'échapper à la police parce "qu'on roulait mal" en voiture. Dans le lot il y avait Mila Kunis, Peter Evans, Margaux mon amie de jeunesse, moi, et deux garçons dont je ne me rappelle pas: un brun et un blond frisé. Le conducteur blond frisé démarrait trop vite, nous nous prenions, oh allez, 4G dans les dents à chaque accélération. Je gueulais sur le blond quelque chose du style : " EH CONNARD J'AI PAS FINI DE M'ATTACHER RALENTI PAS TOUT DE SUITE J'VEUX PAS MOURIR AVANT DE M'ETRE ATTACHEE !! ". Boum, qu'est-ce qu'il fait ? Il pile. Bien évidemment. Hop je perds ma jambe gauche, comme ça, ploup. Tout net. Barbie à qui on dégonde un cuissot. Okay, d'accord pourquoi pas. On descend de voiture, Margaux croque dans un sandwich à l'araignée - réminiscence d'un ancien rêve plus ancien qui me hante, où la bouffe se réhydratait dans nos gorges en microscopiques araignées dégueulasses trololol. Elle m'insulte puis me le jette en travers du visage avant de disparaitre pour TOUJOURS - j'avais préparé les sandwichs, c'était ma faute, gourde. On abandonne la voiture après une nuit clandestine sous une tente faites de couettes et autres draps bien visibles de type Babar / le Roi Lion / Jurassic Park. Et l'aventure recommence, on infiltre un lycée, qui se voit finalement être un centre commercial, et puis non, une gare transilien. Arriver là on se fait coincer par la police/voirie, et le rêve se termine sur une belle apothéose : Une baston de Laser Quest. Si vous vous posiez la question, je me bastonne sans pression, avec ma jambe en moins. Nous perdons. Le réveil sonne.




Ca vous plait ? Ca tombe bien. Je vous laisse une petite adresse mail, juste ici au bas de l'article, pour participer en me racontant vos rêves et soyons fous, les publier ici si je les trouve assez WTF. Les seules contraintes sont que ce soit assez COURT - j'insiste sur ce point - écrit correctement, et que je trouve ça drôle. Alors c'est parti ? A vos crayons, à vos rêves.




KPMHblog@gmail.com

Popee


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mardi 28 janvier 2014


On aborde le tout premier article gaming du blog et pour cela, je voulais commencer avec un sujet un peu spécial et qui me parle bien : le Backseat Gaming.




Alors que pour certains, ça coule de source, je vais expliquer pour les non-initiés ce qu'est le Backseating. Littéralement, de l'anglais au français, "Backseat" signifie "banquette arrière/ siège arrière". Si vous voulez c'est un peu comme le principe de lire par dessus l'épaule de quelqu'un - on regarde un autre joueur jouer, sauf qu'on a en général l'autorisation de le faire, et qu'on se prendra pas un coup de coude dans les côtes pour avoir pénétré l'intimité de quelqu'un. Souvent le Backseat Gamer est amené à aider le joueur dans ses avancées, à faire des remarques sur chaque mouvements, chaque moment crucial. Un genre de conseiller Gaming. Vous aurez ensuite plusieurs formes de Backseat Gaming, allant du silence total au tyranisme, à la présence physique ou virtuel, ou le Backseat en différé, c'est-à-dire en direct de votre canapé le boule vissé devant un let's play / playthrough, que vous ne jouez pas, et sur lequel vous pouvez râler à l'infini ou bien féliciter le joueur qui ne vous entendra jamais - forever alone. 


     



Quand j'étais toute môme, on avait pas mal de consoles à la maison, et ma soeur et moi on adorait jouer des heures, sur la Super NES en particulier. A l'époque on évoluait surtout sur des parties solos, et j'ai très vite développé une préférence pour le Backseat Gaming - même si entre nous, je n'avais pas trop le choix, wink wink Aurore, si un jour tu me lis. A dire vrai, ça a surtout commencé quand on a lancé cette fameuse partie de The Legend of Zelda : A link to the Past. Ma soeur a prit la manette, et je me suis assise naturellement à côté d'elle - en vrai je n'avais pas le choix, je lui "portais chance" d'après elle, mais j'étais trop excitée par l'idée d'un nouveau jeu que j'appréciais même les coups de coussin quand elle perdait. Et là, la révélation s'est faites à moi : En ne tenant pas la manette, j'étais moins immergée de pression, et de stress. Je n'avais pas à focaliser, à être rapide, agile. Je pouvais être le cerveau. J'avais le temps de prêter attention aux détails du scénario, des décors, le temps de réfléchir aux énigmes, pendant que ma soeur déglinguait les soldats, les vers, les rats, etc. J'ai découvert que le jeu pouvait se ressentir différemment. Et tout à commencé. Après ça, en dehors de mes parties solos, je n'ai plus fait que ça : Backseater.

Crash Bandicoot, super Mario Bros 1/2/3, Yoshi Island, Golden Eye, Secret of Mana... Peu importe le jeu, le concept, je me suis mise à regarder ma soeur, mes cousins, mes copains jouer.


LES JEUX DE PLATEFORMES
En partant d'Alladin, jusqu'à Ray Man, passant par Mario et compagnie, ceux qui ont compté dans mes premiers Backseats - ce ne sont pas les plus passionnants à regarder, mais en bonne compagnie, on a vraiment de quoi s'entraider pour trouver le putain de bon passage (" MAIS CEY LAAAAAAAA" criez-vous en posant vos doigts sales sur la Cathodique du salon de papa ).



LES LABYRINTHES - ENIGMES

Tout les Zelda. Par exemple. Entre autres. On ne vous oblige à rien ( Mais quand même ).



LES RPGS/ FPS AVENTURE
Le régal. Bioschock, Resident Evil, Portal, Half Life, les Elder Scrolls, et j'en passe. Sans aucun doute ma section de jeu préférée pour faire du Backseat Gaming. On en prend plein les mirettes, on est en général très utile au joueur. Le Backseater à la meilleur place dans cette section de jeu : mater le film et contrôler la suite sans se fatiguer - le pied.



LE DOTA / DOTA LIKE / TOWER DEFENSE / STRATEGIE
Quoi de mieux pour s'imprégner d'un DOTA/ d'une Tower Defense que de regarder quelqu'un d'autre poutrer sa partie ? Warcraft, Starcraft, League of Legends, Command & Conquer, Warhammer, Age of Empire... Backseater un de ces jeux est une bonne façon d'apprendre à jouer.


En somme, le Backseat, c'est la vie. Et vous aurez en prime le bonheur de contempler votre compagnon joueur dans tous ses états. Et vous, le Backseat Gaming, ça vous parle? Des expériences de Backseat Gaming à partager ? Faites-moi de la lecture et j'éditerais mes préférées. 
En attendant,
retrouvez-moi sur Twitter,
Popee



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samedi 25 janvier 2014

MsieurLeProf, créateur de Partenaires Particulières, et moi avons débattu en buvant des biè... au court d'une soirée très très adulte et sérieuse de nos déboires respectifs sur le site de rencontre Adopte un Mec dont je vous parlais précédemment dans la première et seconde partie de mon article sur les sites Adopte un Mec et Tinder. Il a donc tenu - comment ça je lui ai forcé la main ? - à rédiger un contre-article à propos des types de créatures habituellement croisées sur Adopte un Mec. Alors tout de suite sans attendre, passons aux choses sérieuses. 














Je ne pourrais pas vous faire de comparatif Adopte un Mec contre Tinder, dans la mesure où pas une seule meuf ne m'a accepté sur Tinder (  #désespoir ).

Mais Adopte, je connais plutôt bien. C'est arrivé en L3 que j'ai compris que ça n'est pas en soirée que j'allais pécho (notamment parce que je n'allais pas aux soirées étudiantes, en fait), donc histoire de pouvoir parler à ces choses étranges communément appelées “Femmes”, tout en restant au chaud chez moi, je me suis inscrit sur Adopte, alors gratuit, sauf après 18h.

C'est donc timide et rêveur que je me suis inscrit là-dessus, pour devenir 5 ans et une vingtaine de rencontres plus tard un mec un peu moins timide, et dont tous les rêves ont été broyés.


Ce qu'il faut savoir, c'est que sur les sites de rencontres, les filles ont l'embarras du choix. Pour les mecs, il faut que le charme soit “accepté”, donc si on est un type lambda comme moi, on peut espérer en gros avoir un ratio d'un mail pour 10 demandes, ce qui fait que même si la meuf n'est pas spécialement à notre goût, on fait pas la fine bouche. #TousLesRâteliers C'est ainsi que j'ai pu converser avec ou rencontrer les cas suivants.



 LE MUR
La fille accepte ton charme, tu essaies de lui poser des questions, de lancer une discussion sur ses intérêts, de faire des blagues... Tout ce qu'elle trouve à te répondre c'est "Oui ^^ " ou  "lol ".
Jamais elle ne pensera à te retourner les questions où relancer la discussion. Fille totalement inintéressante, donc, sûrement parce qu'elle croule sous les discussions et que tu ne l'intéresses pas non plus.










LA DISPARUE

Les discussions sont passionnantes avec elles. Le courant passe super bien, alors hop, tu te lances, tu lui proposes un rendez-vous... et elle ne te répondra plus jamais. Tu ne sauras jamais pourquoi; tu pourras te faire des films, mais comment expliques-tu qu'elle continue de se connecter au site ? Ce mystère hante tes nuits.
( en vrai, la plupart du temps, c'est qu'elle a un mec plus intéressant que toi en vue, donc elle te garde sous le coude et reviendra comme une fleur quelques jours/semaines plus tard )



CELLE QUI NE CHERCHE PAS DE PLAN CUL

Elle le dit clairement dans sa présentation : PAS DE PLAN CUL ! Un peu comme un type qui ne cessera de dire “Surtout ne me faites pas de cadeaux hein !” et qui invite le plus de monde possible à son anniversaire.
On lit ça sur sa présentation, on se dit "ok, je vais la jouer réglo", et on tente de construire quelque chose. Suite au premier rdv, elle vous invite chez elle, vous saute dessus, et ne vous rappelle jamais.
Oui, c'est du vécu.



CELLE QUI NE VEUT VRAIMENT PAS DE PLAN CUL
Elle le dit clairement dans sa présentation, mais à cause du cas précédent, vous y allez comme un bourrin et vous faites défoncer la tronche. Woops.



LA FILLE EN TRANSITION
Elle ne sait pas trop ce qu'elle fout là. Soit elle s'est inscrite le soir-même de la rupture avec son ex, soit elle s'est inscrite alors qu'elle a déjà un autre mec en vue. Elle est sympa hein, mais vous aurez beau donner tout ce que vous avez, vous aurez beau lui convenir parfaitement, ça ne fonctionnera pas. Mauvais timing.



CELLE QUI SE PENSE SUR FACEBOOK
Sa fiche est super complète, ça donne vraiment envie de lui parler, ou bien c'est même elle qui vient vous parler, et c'est hyper fluide, ça rebondit, c'est cool ! Mais y'a un truc louche, c'est que sur sa page, vous voyez que vous êtes le 2345ème gars à qui elle envoie un mail. Dès que le nombre de mail est trop important, c'est louche, et vous pouvez avoir affaire à une de ces filles qui ne souhaite pas rencontrer qui que ce soit, mais juste “passer le temps”. Pourquoi pas, hein, mais ça serait bien de le dire d'office.



CELLE DE PASSAGE
Telle une étoile filante, il ne faut pas la rater : elle vient de s'inscrire, elle n'a pas encore été pervertie par le site, elle échangera moins d'une dizaine de mails avant de se lasser. A nouveau, c'est une question de timing, il faut tomber dessus au bon moment, et avec un peu de chance, elle vous dira qu'elle se désinscrit du site en vous laissant son numéro. Ne laissez pas filer cette opportunité.
Je pense que plus on reste de temps sur ce site, plus on pinaillera. Il y aura toujours des profils à voir sur ces sites, toujours plus, toujours mieux. Et quand on rencontre quelqu'un qui nous plaît, se désinscrire, c'est se contenter de ce que l'on a. Pas forcément évident.




J'en ai rencontré des archétypes, de la Punkachien en passant par la Blogueuse Mode ou la Milf. C'est un peu absurde de rester là parce que j'ai essuyé pas mal d'échecs, mais toute la magie de ce site réside dans le fait de donner de l'espoir, de te dire que y a sûrement quelqu'un pour toi dans cette masse de profil - il y a FORCEMENT quelqu'un pour toi - alors bon, de temps en temps, tu te reconnectes "juste pour voir", et la machine est relancée.



Et vous, quelques perles à partager, un type auquel on aurait pas pensé ? 

Retrouvez MsieurLeProf sur Twitter.





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jeudi 23 janvier 2014

Voici l'heure de mettre en place la fight. La vraie. L'heure de la gagne. 





Pour départager les deux Titans de la rencontre, on peut parler de leurs ressemblances, et de leurs différences. Bon, certes, niveau ressemblances, il y a peu à dire. Ce sont deux sites de rencontre, on y présente un profil garni de photos, de plus ou moins d'infos personnelles, ce sont deux endroits dangereux aussi communément appelées "antre des bâtards", deux endroits où rencontrer de bonnes surprises et quelques perles. C'est au point de vue différentiel qu'il y a un niveau de qualité. 

Les plus flagrantes ? Un bon point pour Tinder, on est moins dans le chichi. On a peu d'infos, on ne roule pas sur un profil de deux kilomètres cinq, c'est du pur basique, du pur "matching". tu me tapes dans l'oeil, on est parti. On y parle comme on se parlerait, se découvrirait dans un bar. Il me manque juste pour moi quelque chose de crucial. La taille de l'interlocuteur. Parce que, oui, dans un bar, dans la rue, dans un concert, un concours hippique -surtout dans un concours hippique - je fais attention à la taille des gens. Adopte un Mec se rapproche plus de l'émission "NEXT" où tout consiste à te décortiquer et à te jarter au premier faux pas. Il est parfait ! Ah mais non, il aime les chants grégoriens. Il mange au kébab. Il écoute Kanye West. Vous avez toutes nexté un pauvre type sur Adopte, pour un petit rien du tout. Et moi la première. Les femmes sont blasées, bien trop prises au jeu.

1-0 pour Tinder. Mais Adopte remonte la pente avec un petit truc particulier. Tinder est plus facile en approche, mais pas en accroche. On décroche trop aisément chez Tinder. Il est si facile d'accoster, qu'il en devient très très ardu de correspondre longuement. Et même de correspondre tout court. Trois phrases, et on a perdu le contact. Adopte possède un bon pouvoir de correspondance. On s'écrit. Même deux jours plus tard. On s'excuse d'avoir travaillé. On a un contact plus doux. Moins franc, moins " le mec du bar de ce soir" qui ne sera jamais rien d'autre. Tranchant avec le format "chat" de tinder, trop dans la rapidité, trop "on prend on jette."

1 partout. Venons-en aux fréquentations. Tinder est discrètement plus hype, plus trié, plus propre. Les mots sont maladroit, mais disons que le fait de n'être disponible que sur smartphone fait office de pré-tri. Tout les roublards du net n'y ont pas accès. Le standing en est donc différent. 

2-1 pour Tinder. Achevons, achevons. Oui achevons avec le choix. Tinder laisse le choix aux deux sexes. La femme ne commande pas, l'homme ne doit pas payer pour parler, l'homme peut avoir son avis, peut être sollicité. Le choix. Pas l'enchaînement. A mes yeux, Tinder l'emporte.


Mais on ne peut se quitter sans parler des petites perles, les perles de la bonne surprise, la perle de l'anecdote pourrie, les perles de la gaffe et du pas cool. On commence ? 

Le Ping Pong des petites perles:

AUM: L'HISTOIRE DE LA PETITE PINE DE PING PING.
Lui, c'était un sacré flop. J'ai une attirance prédestinée pour les asiatiques. Celui-ci, de son prénom Ping Ping, avait réussi je ne sais par quel miracle à me décrocher un rendez-vous cinéma. Il ne m'intéressait pas des masses, n'était pas vraiment mignon, avait un cheveux sur la langue, et une culture générale proche du néant. Pas un grand prix. Mais je lui laissais sa chance. Quelques semaines plus tard, on se retrouve chez moi, devant un film, posément. Ca dérape. Et là c'est le drame. Un knaki ball. Dans une forêt de lianes fournies et bien lisses. LONGS. Très LONGS poils. Petit. Très petit pénis. J'en parle à un ami le lendemain, un peu gênée. Et de là, part une légende urbaine. La légende des 4P. Un jour j'ose demander aux amis de quoi ils sont en train de parler, ce qui les fait tant rire. "La Petite Pine de Ping Ping". Messieurs asiatiques, maudissez-moi, je vous dois d'entretenir un cliché affreux. Mais tout de même. C'était drôle. Je vous assure. 



TINDER: LES VIEILLES CONNAISSANCES.
Oui, c'est un risque facilement croisé. Sur Tinder, on tombe sur les fiches des gens dans un rayon en kilomètres autour de nous. Géolocalisation. Si nous vivons encore près de notre zone enfance, on croise les mecs du collèges qui nous ont recalé dans la cour de récré, les anciens losers, les anciens Dieux Vivants. Croyez-moi ou pas, la plupart du temps, les rôles se sont inversés. Soyez fiers, Team Enfants Moches. C'est nous les king, maintenant.


AUM: LE FAUX-CUL.
Le type est mignon, corse, drôle, gentil, cultivé, accessible. Mais il ment. Il est en fac de psycho, il fait sa thèse sur le thème des sites de rencontre et des relations via internet en général. Et tu l'apprends au bout d'un mois et demi. Bon et puis, il y a un peu du fait qu'il t'ait poussé à le stalker un coup, et que tu l'ais retrouvé sur des sites de libertinage. Monsieur étant ouvert à tout. Homme, femme, jusque là d'accord, couple, errh admettons, grany - oui non, faut pas pousser. Image mentale. Stawp.

 Grany m'a tuER.

TINDER: LA PIRE.
Et la plus dure à aborder pour moi. Tomber sur le mec d'une amie. Sur le site. Ca m'est arrivé deux fois en une semaine. J'ai prit sur moi d'en parler à l'une d'entre elle. J'ai été rayé de sa vie. Tuons le messager. La deuxième se démerde. Sans rire. Mais les mecs, arrêtez d'être cons. Vous savez que tout se sait. Il suffit de savoir chercher / d'avoir des amis dévoués. 


AUM & TINDER: LES BONNES SURPRISES. 
Les petites relations qui marchent un temps, les amitiés solides, les découvertes fascinantes, les mecs biens. Je pense aux Cinq. Ceux qui ont retenu mon attention et qui font partis, de près ou de loin, de mon entourage. Les petites, discrètes, mais bonnes surprises. Ce sont eux, ces hommes là, les vrais vainqueurs du Game. 





Conclusion ? Si vous cherchez VRAIMENT l'amour, cherchez-le ailleurs. A moins d'un sacré coup de bol, ou d'un manque évident d'égard pour vous-même, vous ne le trouverez pas là bas. Vous finirez usée, fade, et grincheuse. Même si le miracle existe, même s'il y a de bonnes surprises, vraiment, sortez. Vivez au dehors. C'est mon conseil. Ne prenez pas au sérieux les sites de rencontres comme ceux-ci. Peut-être d'ailleurs qu'en ne les prenant pas au sérieux, vous aurez de bonnes surprises. Oui cette conclusion n'est pas sûre d'elle. Mais qui l'est. 

Avant de partir, je vous propose d'aller lire deux copains, qui ont des blogs sympa sur le sujet de l'amour et des sites de rencontres. Je vous laisse la liberté de passer chez Chronique d'un Jeune Célibataire, l'ancien blog d'Emmanuel Chila, et chez Partenaires Particulières, le blog BD tenu par  Monsieur le Prof et illustré par Pauline.


Love Always,
Popee



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mercredi 22 janvier 2014

Les sites de rencontre, de nos jours, toutes générations s'y mélangent. Les vieux croûtons, les vieux beaux, les trop jeunes, et les gens comme nous. Les jeunes pimpants. Et comme je suis une horrible curieuse, je traine sur certains depuis ma fin d'adolescence. Tout commence toujours au même endroit. Skyblog. Le temple des vieux jeunes. On a goûté aux discussions de groupes avec Tillate et Soonnight, avec MSN, aux rencontres grâce -ou à cause de, comme vous préférez - aux fiches profils de skyblog. Et vient ce fameux jour où l'on te parle de ce nouveau truc, là, en 2009, "Adopte un Mec". Depuis je suis passée par bien des phases, des sites, des curiosités. Mais aujourd'hui je ne vais vous parler que de mes deux favoris, qui sont fondamentalement différents. C'est le clash des titans. C'est l'instant T.




Pour vous la faire courte - je pense à ceux qui ne connaissent pas - Adopte un Mec, c'est un genre de supermarché du net, où les femmes ont le pouvoir. Le pouvoir de dire oui ou non, d'accepter d'être "charmées" ce qui offre aux hommes le droit de les mailer. Tinder, c'est un peu moins capitaliste et sexiste. Il n'y a pas ce côté  "objet", les deux parties doivent accepter de se parler, de se "plaire" pour établir un contact, en ce concentrant sur un rayon que vous établissez en terme de kilomètres autour de vous-même. Ce dernier n'est cependant disponible que sur application mobile. 

Bien, maintenant que vous avez saisi les concepts, entrons dans le vif du sujet. Mets ta ceinture Gilbert, on va rire très fort, si ça se trouve. J'ai établi des listings, des hommes "Types" que l'on peut trouver d'après mon seul jugement sur chacuns de ces deux sites.






Les Hommes Types Adopte un Mec:

Le fétichiste: Des pieds, des rondes, des petites, des brunes, des rousses, des gros seins, et qui en général n'est pas délicat passé un échange de "bonjour, comment tu te portes?".

Le type trop bien: Trop bien pour toi, à tes yeux. Physiquement, mentalement, dans l'avancement de sa vie - au dessus de tes attentes, soit c'est un vrai con qui vient se détendre le poireau, soit il cherche sa perle rare, et ce n'est pas toi. Ce ne sera jamais personne ici, il est bien trop difficile pour ça. 

Le type pas du tout à la hauteur de sa fiche: Ah, la fiche sympathique, teintée d'humour, de répartie, de petites vantardises, mais suivie de modesties. Et il n'est pas repoussant du tout. C'est même plutôt ton type. Tu le rencontres. En vrai ? Il est fade, mou, n'a rien à raconter, n'aime pas vraiment plaisanter, il est affreux, et il a une haleine à réveiller tes ancêtres sur huit générations.

Le type désespéré qui va trop vite: Un mail, une proposition de rendez-vous. Dans la même catégorie, le type qui dès la première rencontre te présente à ses amis. La seconde, à sa mère - On vit ensemble, désolée si ca va trop vite, mais j'ai pas le choix, d'ailleurs on va au restau avec elle dans 20 minutes. Le troisième te dit qu'il n'a jamais aimé comme il t'aime. 

Les inévitables plans culs: Ai-je vraiment besoin de développer ?

Le gros lourd: Qui te visite, te charme, tout les jours. TOUS. Et tu refuses. Et tu le bloques. Par usure.

 
L'écrivain / le poète: Il échange avec toi de vraies conversations, profondes, sur lui, sur toi, sur le monde, sur la vie, l'univers. Il t'écrit des lignes et des lignes de choses magnifiques, il est timide, mais il est souvent génial. Ca dure, ca dure, et vous échangez vos emails/ numéros de téléphone. Et les pavés, tu les dévores sur ton portable dans le bus. Dans ton lit. Etc. Oui vous l'aurez deviné, c'est mon "type" favoris. Mais le hic, c'est que ça s'essouffle. Un jour tout les sujets sont abordés, la magie n'opère pas en live, l'un des deux se lasse d'écrire, ou vous vous rencontrez, et oh, il est trop gentil, il est trop niais, il est trop faible, il est.. Comment ça je suis une connasse ? Laissez le soufflé retomber.

Ca va vous êtes bien imprégnés ?





C'est parti pour les Hommes Types Tinder:

Le type pressé: Il est chaud comme la braise. Il ne passe pas par quatre chemins. Tu me plais, on se retrouve où? Oui, euh, bonjour, non merci. Et bien souvent il insiste lourdement. Mélange du gros lourd, et de l'inévitable plan cul.

Le type "là pour voir": Lui, il est inoffensif, il est là pour faire un tour, son compte sera désactivé dans trois jours. Il a vu de la lumière il est entré, il ne te le dira pas de suite. Dangereux si tu es un coeur d'artichaut, fragile à la recherche du véritable amour.

Le type trop bien: pas tout à fait comme celui d'AUM, celui-ci est trop bien d'après lui même. Antipathique et désagréable. Comme les mecs de vacances qui se pensent irrésistibles qui oublient vite qu'ils ne sont pas le type de toutes les femmes.

Le "Likeur": Celui qui ne te parlera Jamais. JAMAIS. Non mais, oui, tiens, essaie si tu veux. Mais il sera muet. Mu-et. Type pas du tout propice à la rencontre, à la découverte. Un genre de "là pour voir" mais vraiment pour voir. Avec ses yeux. Et c'est tout. Sûrement une question d'égo à gonfler.

Le type sympa: Il va papoter avec toi, en s'intéressant vraiment, en s'impliquant un jour, ou deux, puis disparaitre. Comme un pokémon rare pour qui tu n'as pas la bonne pokéball.





On a posé nos bases. Et je vous tiens en haleine, un petit peu, parce qu'on sait tous que quand c'est trop long, c'est la cassure. Je divise donc cet article en plusieurs parties. Roulez jeunesse.

Popee


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Eh elle était partie où? J'avoue tout, je me reconstruisais, je retrouvais mes piliers, mes bases, et je me rappelais que j'avais une identité propre en dehors des efforts que j'ai du faire ces deux dernières années pour essayer d'être comme on désirait que je sois. Mais en parlant de ces petites choses qu'on voudrait voir changer, et qui nous définissent, je mets sur le tapis - j'accuse et j'annonce - les vilaines manies.





BIM l'entrée en matière. On accroche le lecteur avec du croustillant, vous devriez le savoir. Et vous n'êtes pas sans savoir non plus, j'imagine, qu'on est tous un peu cinglé. Mais si. Mais admettons que je sois la seule fêlée ici présente, je vais exposer deux trois petits craquages ici, en signe de confiance, pour toi, mon lectorat. Je sens que j'égaie déjà ton mercredi midi, ta pause sandwich, ton café dégueu.

Tic: Comme toute personne portant des lunettes depuis l'enfance profonde, je remonte mes lunettes trouzmillions de fois dans une seule et même journée. Et mes mains sont souvent prises. Voyez-y ce que vous voulez, petits dégoûtants que vous êtes. J'ai de ce fait développé une habileté quasi-féline en utilisant la technique dites de "ma sorcière bien aimée". Je parle du retroussement de nez. Mais contrairement à Samantha, chez moi ça ne ressemble pas à quelque chose de sexy et mignon. C'est bien plus proche du croisement "nez de vampire/ groin de porc/ lion qui baille". Désolée Sam, on tape pas dans le même level.



Toc: Ca a commencé comme un jeu. J'étais petite, je m'ennuyais à table. Je créais des jeux à partir de rien, et surtout de n'importe quoi. Et puis , je ne pas su arrêter. A aujourd'hui 24 ans, je subis ma propre dictature buccale. Je DOIS mâcher le même nombre de fois ma subsistance sur la partie gauche de ma mâchoire que sur la partie droite. Si je ne le fais pas, eh bien, je vous laisse deviner. Le monde perd son équilibre et devient une gigantesque tour de Pise.


Tic: Une chose que je fais TOUJOURS par jeu, qui ne se classe donc pas dans les tocs. Si carrelage il y a , et si je suis seule, je ne marche jamais - Ô grand jamais- sur les lignes. Qui sont des crocodiles. Affamés. Féroces. Si.


Toc: Si j'ai le temps de rêvasser, de passer en mode radar, voire en mode automatique - c'est-à-dire souvent en voiture, ou dans le train - et que je commence à toucher l'extrémité de mes doigts avec mon pouce opposable ( I'M A HUMAN BEIIIIIINNNNG ) je dois les toucher de l'index vers le petit doigt, et le refaire à l'inverse, un nombre de fois incalculable, tant que c'est équilibré, fait sur les deux mains, et que le score est égal pour tout les doigts de toutes mes mains, c'est-à-dire : mes deux mains. Vous l'aviez compris. Ca marche aussi avec une table, et mes doigts pour tapoter dessus. Mes genoux. Ceux d'un pote qui n'a rien demandé.


Tic: Et attention c'est le tic pipou. Pour passer une bonne journée, je dois avoir impérativement un "objet mémoire" sur moi. Un petit objet, qui tient dans n'importe laquelle de mes poches, et qui a une forte signification pour moi. Un briquet offert par une amie, un tiquet de bus composté par Le Mec, et j'en passe et des meilleurs. Sans ça, c'est comme oublier ma carte bleue. Je survie mais je me sens nue. Et en tant que grande sentimentale, vous n'imaginez pas la tonne de ces objets qui trainent dans mes affaires au quotidien. Ne fouillez jamais mon sac. Vous seriez surpris. 

Toc: J'ai un problème capillaire. Depuis aussi loin que je me souvienne. Je ne peux pas être décoiffée. Et décoiffée pour moi, c'est un cheveux, un seul, en dehors des rangs. J'ai constamment les mains dans ma touffe. La frange est l'ennemi number one. Vent, bonnet, capuche, mouvement, etc. Si mes cheveux ne sont pas parfaits, c'est impossible pour moi de sortir/me montrer. Je dors avec toi ? Je vais passer ma nuit à replacer mes cheveux. J'ADORE qu'on me caresse les cheveux. Oui. Mais laisse-moi juste les replacer, juste un petit peu s'il te plait. Il n'y a au jour d'aujourd'hui qu'une seule personne qui ait eu le droit de me décoiffer pour un massage crânien de folie. J'ai du rentrer chez moi, les cheveux gras, et en broussaille. C'était TRES DUR. 


Et je m'arrête là pour mon cas personnel. Mais je suis curieuse. Après vous avoir bien fait marré, je me demande, je me questionne. Quels sont vos petits Tic Toc, à vous, lecteurs ? Sans déconner, ça m'intéresse. J'en éditerai bien un ou deux, au bas de l'article si ils se trouvent être vraiment drôles et mignons. 

Love Always,

Popee
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