mardi 5 novembre 2013

L'amour.
Ce sujet si vaste, si brouillon. Entrainant, doux, triste, douloureux. Et pourtant numéro 1 sur toutes les langues. Universel. Partout. Dans la famille, dans l'amitié, dans l'art, dans les sens, dans l'unité, dans le couple.

Vous savez pourtant ce qui en découle. Si. Mais si vous le savez. Cette chose qui fait claquer les portes, souffler le vent, briser des verres, des liens et des projets. BRLA. VLAN. En un mot : RUPTURE.

On ne fait pas celui qui ne sait pas, on fait face, les autruches au fond, on sort la tête du sable, on se nettoie les écoutilles et on se rassemble. On va parler de ces moments qui font mal. Il est parti, on est parti, on s'est quitté, on est sûr que c'est fini. Pas de retour arrière possible. On se croit suffisamment fort, on supporte le quotidien qui se transforme en calvaire. Mais parlons maintenant de toutes ces petites choses qui vous font fondre comme neige au soleil.


Neumbeur oine: La prise de conscience.

Le premier week-end post rupture. Et oui, celui-là. Tiens, tu te lèves seule, il fait beau? Non. Bon, trainer au lit ? Pourquoi faire, pour qui, pour... Sortir ? Mais les copains-copines sont déjà fort occupés. S'ensuit tout un procédé de réflexion : ce week-end ne sera pas le dernier. Tu retrouves bel et bien ta solitude. Et il faut s'en accommoder. Et ça picote.
La première nuit post-rupture, la première envie de coup de fil post-rupture, sont affiliable au phénomène.


Neumbeur tou: La musique.

"EH MACHIN TU TE RAPPELLES DE QUAND ON A FAIT DES BEBES SUR CETTE CHANSON?" , "Ah tiens ça me rappelle quand on s'allongeait par terre dans l'herbe fraîchement coupée." , "Ohoh, on avait dansé bourrés sur cette chanson avec Bidule au mariage de Jules et Muche." Sont des petites phrases/pensées récurrentes après la cassure. Le hic, c'est qu'elles sont vite accompagnées d'autres comme : "Mince j'adore ce groupe, je vais juste éviter de l'écouter ces dix prochaines années.", "Non mais ça, je ne peux plus écouter ça me rappelle, enfin tu vois quoi. Mais si que j'ai perdu mon mec, mes projets, mes envies, ma dignité à chialer toutes les larmes de mon corps en te disant ça ahah.".
Et les pires pour finir: "Tiens ça je ne connaissais pas mais ça me brise le coeur." , "Non mais dégage moi ça , ça parle d'amour/de sentiment/d'un mec qui fait des travaux chez lui/qui respire/ c'est une chanson qui existe et qui fait du bruit.".
Résultat tu n'écoutes PLUS RIEN. Ou pire, tu te mets à écouter en boucle des trucs abominables ou honteux. Et oui, t'es cramé, merci copain Spotify.



Neumbeur truie: L'égo.

Ton petit coeur qui saigne est tout dégonflé par la rupture. tu te traines, tout est fade, tout est gris, lent, et ton reflet parait maussade, terne, et malingre. Ton sourire ressemble à une plaie non cicatrisée. Tout te heurte et te cogne, même les compliments sonnent faux. En bref tu te ramasserais à la petite cuillère si tes bras n'étaient pas occupés à retenir ta cage thoracique de déverser son contenu sur le sol et de laisser s'échapper le trou noir qui se niche en ton dedans.



On passe par tout un tas de phases, tout un tas de crises de larmes. Mais un jour on passe aux crises de rires, on se sent bien avec son reflet, on accepte d'être sexuée et de voir les hommes comme des hommes plutôt que comme des êtres asexués et peu recommandables. On a profité de ces moments seule pour découvrir de nouveaux artistes, de nouveaux horizons. On s'est créée de nouveaux souvenirs, de nouvelles envies, de nouveaux projets avec nous même. Le tout c'est de se relever, de se soutenir soi-même et d'arreter l'auto-flagellation, de se bagarrer avec le quotidien. Accumuler des petits sourires, se lancer de tout petits défis, s'accepter en tant que personne entière et non dépendante d'un autre individu. On est prêt à faire de nouvelles connaissances chacun son rythme, chacun ses envies. On fini par apprécier cette solitude. Par rire avec un porteur de pénis sans se dire qu'il a un air de l'ex parce qu'il porte lui aussi des sous-vêtements, et que lui aussi tient debout sur deux jambes. On apprécierait même presque un compliment ou deux. Alors quelques soient ces petites choses qui freinent, qui font mal, qu'on subit : On les surpasse. C'est obligatoire. Quand on se prend une porte dans la truffe, faut savoir attraper la poignée et passer le malaise. Garder la tête hors de l'eau, finir par nager comme Ariel sous l'océan, représente les coraux de la grande barrière ma soeur ( mon frère aussi ).

Pour ma part j'ai un remerciement à faire. Visiteur lambda tu peux t'arreter de lire. Je pose ici un mot ou deux aux amis qui me soutiennent, me font rire, m'accorde du temps et tout l'amour dont j'ai besoin. Ceux qui ne peuvent pas être là mais qui soulignent leur présence par des mots gentils et communs. Merci à mes piliers. Et merci à l'ex d'être gentil et compréhensif autant que je le suis. A lui je souhaite tout ce que la vie peut offrir de beau et de chouette. Et je le remercie pour ce qu'on a vécu.


Love Always,


Popee

Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 27 juin 2013


Refaire sa couleur - retrouver des photos tout droit sorties de l'enfance - Berko, je t'ai découvert rue Rambuteau, je t'aime, merci pour mon gras de couenne.


Kiko, tes rouges mats sont mes nouveaux chouchous - Manger à la Scala avec le moustachu - Deux mariages en deux semaines, la gavance.


Qui dit mariage dit grosse bouffe, coucou le hommard de fou - Dit également décoration de table, rosé, vin blanc, vin rouge ... - DIT GROSSE CAISSE ON VOLE DES PERUQUES YOUYOU - Dit grosse fatigue pour la fin du mois.


Quand Lilla, Ali, Flo et moi on fait la fête, et qu'en plus c'est la fête de la musique, il se passe plein de choses inoubliables. Les irremplaçables, je fais un peu la timide, je ne parle pas assez d'eux, mais ils tiennent une grande place dans ma vie.


Ce mois de Juin aura vu beaucoup de choses, beaucoup de rapprochement, beaucoup d'émotions et d'évènements heureux. Je voudrais pouvoir tout expliquer et me rappeler de tout jusqu'à la fin des temps. Le prochain article arrivera d'ici quelques semaines et sera soit représentatif des mariages, soit du voyage de dernière minute en Corse que je me prépare à faire. Je vous remercie de me suivre et de me lire même anonymement, je vous dis à tout bientôt. 

Love Always,

Popee
Rendez-vous sur Hellocoton !
Je vous ponds ça -là - entre deux coups d'épilateurs et de course dingue à travers l'appart' alors ce sera un peu expédié, mais j'avais très envie de vous parler non seulement de ma grande chérie Alienor et de Daughter, un groupe ? Une nenette? que j'ai découvert en début d'aprem' en farfouillant sur deezer comme une cinglée à la recherche de musique pour mon voyage.


Je sais que pour la plupart d'entre vous, visiteurs et trices atterrissant ici, vous présenter Alienor c'est un peu présenter Jésus à Marie, m'enfin, qui sait, peut-être y a-t-il des perdus, qui par malheur ne connaissent pas la rigolote, douce et magnifique Alienor Le Dalour. Si vous voulez, c'est un peu un rayon de soleil, en résumé. Elle a un humour et un coup de crayon très frais, très fin (sortez les rires gras ). C'est une petite boule d'amour, de thé, de franche rigoulade, une fan du "posey" et du "napalm sur vos gueules" quand elle en a un coup dans les soquettes -ou non. Mais très souvent, c'est une fille qui bosse bien, qui taff sérieusement sur ses projets, qui se met à fond dans ce qu'elle aime. Etudiante en licence d'Arts Plastiques à Paris I, elle fait encore la timide niveau publication, mais elle s'en sort très bien : vous pouvez la voir chez VDM, chez Monster Maloke, et dans le numéro  29 de RAVmag. Vous retrouverez son Portfolio ici et son blog ici .




Alienor, elle fait des supers entêtes de blog pour des gens. et elle dessine super bien les filles.


Bon et passons à cette demoiselle, Daughter. J'avoue ne pas avoir eu le temps encore de faire de grandes recherches à son propos, mais je viens d'écouter ton son album "If you leave" et je dois dire que je m'imagine parfaitement en bord de mer, les pieds dans la broussaille et le vent dans les cheveux, ou lors de grandes balades en forêt et autres escapades en lieux sauvages. C'est très très doux, elle à ce que j'appelle une voix un peu "grasse" et vas-y les gros coups de percus et parfois de reverb' juste où ki faut. Sort les petites grattes et tape du pied, en criant "HEY !" tu seras en plein dedans. Un petit croisement entre Birdy et Mumford & sons, en passant par Florence & the Machine, selon mes goûts. Bonne découverte,et bonne écoute !


Love Always,



Popee.



Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 10 juin 2013

Sauver les apparences.

   J'ai du mal a utiliser le terme "chômage" puisque lorsque je l'utilise, je deviens une chômeuse. Mettons-nous d'accord tout de suite sur l'utilisation et la signification de ce terme et le tabou qui l'entoure. Être au chômage - pour certains qui se reconnaitraient en ma personne - signifie tout bonnement "ne pas avoir d'emploi". Pour les bougres et bougresses de France mal lunés, ou tout simplement mal informés, être au chômage, c'est profiter du système, sucer leurs salaires et toucher des indemnités en bon petit vampires anarchistes et branleurs que nous sommes.

   Moi je voudrais vous parler du chômage des jeunes. Celui qui tâche. Celui qui fait pleurer. Celui qui fait honte. Celui qu'on ne comprend pas. Du chômeur en particulier, celui de notre génération que l'on nomme politiquement "demandeur d'emploi". Plaçons-le dans un contexte. Je vais l'exprimer à travers moi, à travers ce que j'en sais. 


   J'ai 23 ans, j'ai arrêté mes études à 20 ans, et depuis je mène un combat sans fin avec l'inactivité. Parfois le chemin se trouve parsemé de CDDs qui ne mènent nul part, d'entretiens récurrents, infructueux et officiant tels d'énormes bâtons de dynamite sur le moral et l'espoir. J'ai un parcours plutôt atypique, de formation en formation, un niveau d'étude bac+2 dans les métiers d'arts, et un CV long comme le bras rempli de compétences et essais divers et variés qui fait office de packaging à la marchandise humaine que je suis sur l'étalage du marché du travail. 

   Abordons tout d'abord un point essentiel : Le demandeur d'emploi ne reçoit aucune aide d'aucune sorte. Pas d'indemnité, pas d'aide sociale, pas de revenus. Pas de sécurité sociale, puisque pas de réel statut civil. C'est une chose a intégrer.

   La situation est la même pour beaucoup d'entre nous. Nous ne sommes pas la perle rare recherchée par les entreprises. Nous ne sommes pas nés emplis de connaissances et d'aptitudes. Nous avons besoin d'apprendre, besoin d'opportunités, besoin de commencer quelque part. Seulement voilà. Pour commencer, il faut aborder un des tabous de notre société. Laisser entrer les jeunes sur le marché du travail, leur proposer quelque chose, ouvrir les portes fermées. Au jour d'aujourd'hui mon seul espoir d'avoir un avenir meilleur repose sur un pacte avec un démon des croisements : coucou Dean Winchester, dans dix ans vient donc me sauver les miches, tu visiteras la France.

   Combien ça coûte de s'entretenir pour être "normal" aux yeux du monde. Voilà une question intéressante. Vous ne vous pointez pas poser des CVs en baskets trouées, des racines de dix centimètres. Je le vis en tant que femme : Le coiffeur, le maquillage, les vêtements, les chaussures, la vie a un coût qui bien sûr, en toute logique, dépasse notre revenu énoncé précédemment avoisinant le zéro absolu. Je parlais tout à l'heure de honte. Le demandeur d'emploi vit chez ses parents, ses amis, n'a pas vraiment de chez soi. Pas vraiment de place dans la société. Peu d'espoir, peu de choix, beaucoup de peur, d'anxiété. Pas de possibilité de changement. Partir. On y pense tous. Aller chercher ailleurs. Ah, oui - mais pour partir, il faut un pécule de départ. Retour au commencement, passe par la case dilemme, ne touche pas vingt milles boules. Le demandeur d'emploi est coincé dans une coquille trop petite, celle d'un adulte dans les restes d'un cocon d'adolescent.

   Alors on argumente souvent en me disant " oui enfin, à ton âge moi je trimais de petits boulots en petits boulots." J'acquiesce. Seulement, il faut le savoir - et par il faut le savoir, j'entends "il faut le vivre" - aujourd'hui enchainer les petits boulots n'est plus aussi facile. Le temps s'écoule vite entre deux CDDs de "survie". Trois ans que les CDDs dit de survie sont simplement ma vie. L'élément principal du décor. Celui qui te réveille la nuit avec les questions " Quand / où / que sera le prochain ?". L'avenir si incertain qui tiraille, qui fait honte en société, qui nous fait reculer face aux rencontres, aux amitiés, à l'amour. Celui qui nous fait vivre au crochet des proches et qui nous dégoûte de nous-même.

   Et plus le temps passe, plus on doute de ses propres capacités. Plus on recule. Plus on cherche bas, ingrat, et plus c'est difficile. Plus on se dit " comment je pourrais travailler toute ma vie si maintenant je tourne en rond. Quand on ne voudra plus de moi dans la vente/ la junk food / la galère - quand je n'aurais plus de jus, quand je serais fanée aux yeux de la société autour de mes 35-45 ans, comment DIABLE irais-je jusqu'au bout de ce qu'on me demande d'accomplir ?". On m'a élevé dans l'idéalisme des générations précédentes : " Choisit un métier que tu aimeras, qui te fera sentir complète et qui te rendra heureuse." Peut-être est-ce là l'erreur pour notre génération. Où en serait-on si on nous avait dit " Choisit un travail qui paye peut importe si tu l'aimes du moment qu'il paye les factures et qu'il t'amène au bout du voyage."

   La jeunesse de la Nation tourne en rond, attend son tour, attend une main tendue, un patron qui aura les couilles de lui dire " Tu as la motivation, la hargne mais tu n'y connais rien? On verra à la fin du mois si tu fais l'affaire, je t'engage." Et si un recruteur, un gérant, qui que ce soit en réalité, lit ces mots : il faut vous rendre compte qu'un délai d'un mois entre chaque entretien c'est une éternité pour quiconque cherche un emploi. Les factures et les charges, la nourriture, la vie, c'est tout les jours. C'est tout les mois. On ne peut pas vous donner tout notre temps, là où vous prenez le vôtre.


Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 21 mai 2013



Collier Achilleas Accessories x - lunettes Ray-Ban Havana x - headphone Urbanears modèle indigo disponible sur Raad.fr - casquette Premier Fits x - veste ustrendy.com -  pull marinière Day Birger & Mikkelsen x - salopette Topshop x - bottines Topshop x .

Eh beh voilà la première tenue du mois du blog, et c'est pour ce magnifique mois de mai que nous inaugurons le libellé. J'avoue avoir hésité à pousser le vice avec le détail association écharpes/collants en laine - comme nous profitons partout en France de cet incroyable printemps hiver, d'une longueur inimaginable et d'une ardeur infatigable. J'espère que ça vous aura plus, dans l'idée où je me suis bien pétée le cul à tout retrouver sur les internets ( merci Fashiolista de toujours annoncer tes sources, bitch de mon koeur ). Essissavouplépa - bah tant pis. Bisous sous la cagoule.


Love always,

Popee




Rendez-vous sur Hellocoton !

vendredi 10 mai 2013


Ce nom qui se répétait sans arrêt dans mon entourage, qui s'incrustait de plus en plus, et qui me faisait de l'oeil. Ce nom qui s'alliait à un packaging petit et sobre, à des sourires de copines ravies, et à une notion de tout petit prix. Je dois dire que je résistais depuis trop longtemps à l'envie de m'arrêter en passant devant la boutique du centre commercial de Saint-Lazare, et ce jeudi 9 mai, j'ai craqué.

Je suis entrée dans une toute petite boutique sobre, à l'instar du packaging de la marque. Dans l'idée de trouver un rouge à lèvre nude pour changer un peu de mes deux favoris de chez Yves Rocher du moment qui sont très voyant - j'ai déniché un nude assez chaud et très proche de ma carnation. Le Smart Lipstick 906.


Les gros + : Il sent divinement bon - quelque chose de très sucré, avoisinant l'odeur du pop corn de tous vos cinés. La texture est très agréable entre le baume à lèvre et le rouge à lèvre, il constitue un bon must have pour moi. Et bien entendu : le prix. 3,90e - on ne peut pas dire que je me sois ruinée.

Les petits - : Petits, parce qu'on ne peut pas demander la lune à un rouge de ce prix là. Il ne tient pas vraiment très bien et longtemps, il hydrate mais ce n'est pas le nirvana - cela dit c'est bien suffisant pour moi. La couleur a tendance à "filer". Il est assez difficile de porter une couche opaque. Voyez-le vraiment comme un nude translucide.


Il est en réalité un poil plus chaud et moins rose que ça - excusez la qualité instagram.

J'ai surtout trouvé un dissolvant sans acétone à moins de 4 billes - et ça, c'est un peu le Graal des nenettes qui changent de vernis comme de petites culottes. Un peu tous les jours, donc. Pour l'image. Ajoutons à tout ceci deux 3en1 fortifiant/ base coat/ top coat. Et vous me demanderez " -mais pourquoi deux ?" Mais c'est bien vrai ça, pourquoi deux. Et bien, les loustics, je vous répondrais simplement que, je suis faible, et que de par cette faiblesse, j'avais l'envie d'essayer ces petites choses que l'on appelle les vernis matifiant. Et je vous en dirais sans doute plus après le test. Mais disons pour le moment que, hein, je ne me suis pas arrachée un rein pour ces deux petites choses avoisinant les 5e par tête de pipe.

C'est pour le moment un sans faute pour nos amis de chez KIKO et je me fais une petite joie de trimballer mon nouveau 906 partout avec moi. Et vous, KIKO, vous en pensez quoi ?
Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 28 mars 2013

Arrive l'inauguration de ce libellé, dans lequel je vous parlerais toujours d'un artiste que je connais et d'un qui m'est inconnu. Aujourd'hui j'ai choisi de vous parler donc respectivement de Yohan Sacré et d'Alt-J.

Yohan Sacré est un illustrateur et bédéiste que je me permet de qualifier de talentueux. Né en 1989, du jour où je m'adresse à vous il a participé à de nombreux ouvrages et collectifs comme Monster Maloke, Cambrousse, Kazoum, compose parfois avec Café Salé  - avant leur regrettée disparition - avec Manolosanctis pour "Vivre dessous" ( un genre My Major Company pour la BD en gros ) et j'en passe et des meilleurs.

Il a également monté d'autres projets de toutes pièces. Publié son album Mon cauchemar et Moi à l'époque chez Manolosanctis, travaillé sur ses albums Biscottos pour les éditions Nathan. A côté de ces publications, vous trouverez ses projets en ligne comme "Uni", "Dee", et "Rey" sur le site de Grand Papier - et les ébauches d'un autre projet , "Friville" sur son site internet personnel.

Bon maintenant que les grandes lignes sont posées, je dois vous parler de ce que j'aime le plus chez mon pote Yohan. Je parle évidemment de ses oeuvres au crayon carbone.






 Après un teasing pareil je dois vous dire que vous pouvez gagner 3 de ses cartes personnelles en participant à un mini concours qui s'arrête au 31 mars en participant ici. Et je peux vous dire qu'elles sont canons.Et si vous accrochez vraiment sur son univers, vous trouverez des petites choses sympa comme tout, sur sa page society6.


Parlons maintenant d 'Alt-J s'il vous plait. Il y a quelques mois je les découvrais avec "Something good" qui dès la première écoute m'a édenté. Après l'avoir écoutée en boucle, je me suis dis, "Eh beh ma grosse maintenant, essaye de voir si tu aimes le reste". J'ai donc enchainé sur "Breezeblocks" et "Taro", et finalement, j'ai dévoré tout ce que j'ai pu trouvé d'eux. Je n'en dis pas plus, mis à part que j'aurais voulu les voir tout rafler aux Brit Awards ( heureusement que les Mumford & sons ont regonflé mes espoirs, et de voir les membres de Hurts pouffer de rire derrière les One Directions quand le présentateur à oser dire qu'ils sont le plus grand groupe au monde était priceless ). Je vous laisse donc avec Alt-J, et si vous voulez en savoir plus, ma playlist Spotify vous fait plein de coucou.











 Love always,
Popee.







Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 20 février 2013

  Il est assez déroutant de voir ce qui peut se passer autour d'internet & d'observer les utilisateurs de celui-ci changer leurs mentalités ainsi que leurs relations.

  Parlons des réseaux sociaux - ces petites choses qui passent du statut de gadgets à celui d'utilitaires indispensables. Incroyable de voir à quel point ceux-ci peuvent se montrer utile pour garder le contact, le créer, pour s'organiser.



 








Ô combien pratique pour s'informer, suivre l'actualité de ses proches, de ses amis, du monde. Et comme il est facile de suivre l'avancée d'un artiste apprécié, d'un évènement approchant, d'effectuer une veille dans un domaine précis. Mais je m'arrête bien plus facilement sur le côté malsain de ces outils. 

  Je me pose en spectateur et je vois devant moi s'étaler les petits poisons terrifiants. Qui ne s'est jamais surpris à bouder Jeanine parce qu'elle est connectée via facebook et qu'elle ne répond pas en messagerie instantanée ? 


 









Qui n'a jamais stalké le mur / les photos / la friendlist de Martin ? N'a jamais pris mal un unfollow d'une personne connue avant Twitter ? N'a jamais râlé de ne pas avoir de réponse à une mention faites à Marcelo ?

 









Ces outils qui finissent par devenir malsains quand ils sont trop ou mal utilisés, et qui nous font mener des guerres silencieuses, voires parfois des guerres ouvertes. 


  Oui, car - qui n'a jamais été prit à partie au milieu d'un couple qui se sépare, chaque membre de ce précédent couple crachant son venin. Jusqu'ici rien d'anormal, jusqu'à ce que les réseaux sociaux s'en mêlent. Et v'là-t-y pas que je passe par le mur de Jacqueline pour voir avec qui tu sors maintenant que je sais que tu m'as largué pour quelqu'un, et c'est-y pas que je crée de faux profils pour te foutre la misère et faire éclater la vérité. JEAN-LOUIS TU M'AS TROMPE AVEC SHOSANNA. SALOPE ( Je sais ça surprend ).



 Devrions-nous parler des jalousies entrainées par l'ajout de Pierrette dans la friendlist de Sandra, qui rend Marion folle de rage - elle qui était pourtant persuadée qu'elles se détestaient et qui a soudain l'angoisse trop présente de perdre l'attention de son amie au profit de la dites connasse ( quoi, oui, ça surprend toujours et encore ).









  Il y a ce besoin de tout savoir, de tout voir, d'être blessé par les secrets qu'on aurait gardé pour soi jadis-il-fut-un-temps-hier-enfin-tu-vois-quoi. Maintenant n'y a-t-il pas un besoin plus important ? Celui de lâcher prise, de revenir à la réalité, d'utiliser ces dits outils avec parcimonie, et avant tout de se rappeler que - finalement - ce ne sont que des outils qui aide à la vie sociale mais qui ne doivent en aucun cas la remplacer. 

J'espère que cette rédaction de collège vous remue les petits poils d'avant-bras, mais je vous rassure, ça ne m'empêche pas d'être comme tout le monde : une petite stalkeuse en furie, qui pleure quand elle est unfollow, qui rage quand elle perd un fan et qui se frotte les mains comme si la définition d'insanité était de se réjouir de savoir que Paul est en couple avec Molly et de parier sur combien de temps ça tiendra. 













Love Always,

Popee. 


Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 18 février 2013







Pour celles qui me suivent depuis un moment, préparez les éléctrochocs - déshonneur sur ma famille, déshonneur sur ma vache. J'ai toujours dit que je ne me prendrais jamais au jeu d'écouter cette artiste si agaçante, si langoureuse. Et voilà que depuis quelques semaines, je me surprend à me prélasser sur le canapé, clope au bec, à chantonner sous la douche, à me mater ses clips en la trouvant belle et douée.

Alors ça y est, j'ai fait ma reconversion, je le dis, je le clame encore timidement - j'aime Lana del Rey. Oui, elle est agaçante, certes, elle fait cette moue dégoutante avec sa bouche légèrement dérangeante. Elle chante comme si le Dieu Prozac la possédait toute entière. Mais en dépassant l'image faites par les médias, j'ai découvert sa douceur, sa force, sa puissance. C'est léger, parfois cristallin, parfois soufflé, parfois rauque. Je me sentirais presque jalouse d'une pareille voix, pas si facile à reprendre finalement.



Peut-être aussi que je me sens proche de ce qu'elle partage. Je sais qu'en ce moment je change, et que je veux me sentir un peu plus femme, sans renier mon côté petite fille pour autant. Le fait de m'identifier m'a aidé à prendre ce virage la concernant ( ça et son clip réalisé par Woodkid - mec si tu passes par là - on peut rêver- je te lèche les doigts de pied bébé ).

J'ai donc bien écouté Born to Die The Paradise Edition, en long, en large et en travers, et il se trouve que, tout me plait. Chaque chanson me touche. C'est assez rare pour moi d'aimer tout d'un album, tout d'un artiste. C'est assez important pour être notifié. Ne soyez donc pas étonnés de trouver du Lana dans mes playlists dorénavant.

Et puis -tout à fait entre nous- si à force de l'écouter je termine avec une cascade de cheveux incroyable, je ne dirais pas non. Si vous n'étiez pas convaincu :





Cascade de cheveux disais-je. Pour ceux et celles qui ne sont pas convaincus, je ne peux que vous conseiller d'essayer. Comme pour les légumes, là, au pire - vous n'aimerez pas. Au mieux, vous dormirez plus léger.


A très vite,

Love Always,
Popee.
Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 14 février 2013

Un premier pas.


J'annonce officiellement l'ouverture de KPMH. Je m'annonce de retour dans le Blog Game. Vous m'avez peut-être connu - et j'ose espérer que si vous êtes ici à me lire c'est que c'est le cas - soit via mon ancien blog (aussi mort que Kennedy peut l'être), soit via Twitter/ Tumblr/ Facebook/ le Festiblog/ un coucou dans la rue.
 
 Ici vous trouverez principalement mes coups de coeurs, mes railleries, parfois des dessins, d'autres fois des photos, des condensés de Week-ends, des avis sur des expos, des films ou des bouquins. Vous trouverez des résumés de salons, de festivals, et des articles plus personnels, des extraits de ce qu'on trouverait dans un journal intime. En somme, vous lirez ma vie.

Il reste encore beaucoup à faire au niveau du design, des liens, des onglets. Mais ça viendra petit à petit. J'avais envie d'écrire vite et de me lancer tant que l'envie est là.

Je me réserve le droit de vous infliger des visiteurs surprises, ou récurents. 

A très vite,

Love always,
Popee.
Rendez-vous sur Hellocoton !